29 Mars 2018 - Utilisation
Un été humide et pluvieux peut favoriser le développement d’une maladie tant redoutée par de nombreux jardiniers : le mildiou. Ce champignon se propage très vite et cause des dommages souvent irrémédiables sur les plants de tomates. Prévenir cette maladie qui touche en particulier les tomates et les pommes de terre est une priorité !
Le climat océanique de la région nantaise rend la culture des tomates plus complexe.
Car une atmosphère humide et fraîche (entre 12 et 25 C°) est souvent à l’origine du développement de la maladie des tomates : le mildiou.
Mettre ses tomates à l’abri sous serre est un investissement qui peut s’avérer très profitable. D’autant qu’aucune variété de tomates, même la plus rustique, ne peut résister à la prolifération du mildiou. Mieux vaut prévenir que guérir !
Attention, la serre ne fait pas tout ! Une serre permet de réduire considérablement les risques en protégeant efficacement vos tomates du vent, de la pluie et des nuisibles.
Néanmoins, vous devez adopter les bons réflexes pour éviter le développement de la maladie.
✔ Avant de semer ou de replanter vos plants de tomates, nourrissez la terre avec du purin d’ortie (au fond des trous). Vos tomates gagneront en vigueur !
✔ Espacez vos plants de tomates d’1m ou au minimum de 75 cm.
✔ Aérez régulièrement votre serre.
✔ Arrosez au goutte-à-goutte vos tomates directement au pied de la plante. Ne mouillez jamais son feuillage.
✔ Paillez le sol aux pieds des tomates (avec des orties séchées par exemple pour profiter des nutriments). Cela permet de tenir à distance des spores pathogènes en dormance sous terre.
La rotation de culture est également un bon moyen d’éviter le développement du mildiou.
Le saviez-vous ?
Les serres en verre sont équipées de gouttières intérieures qui récupèrent l’eau de condensation évitant qu’elle ne tombe sur les plantes.